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5 choses étranges qui peuvent empêcher une maison de se vendre

Vous vous êtes déjà demandé ce qui pouvait empêcher une maison de se vendre ? Il suffit de demander à un agent d’inscription. Ils en ont vu de toutes les couleurs.

Les agents inscripteurs, en tant que professionnels qui aident à préparer une maison pour la vente, sont souvent chargés de dire aux vendeurs de maison pourquoi leur maison pourrait ne pas se vendre dans son état actuel. C’est un travail difficile, mais c’est sûrement mieux que de ne rien dire et de regarder une maison rester indéfiniment.

Alors que la plupart des retouches correctives sont petites – par exemple, une nouvelle couche de peinture ou un solide désencombrement – parfois, les choses qui empêchent une maison de se vendre prennent tout le monde par surprise. En voici quelques-uns auxquels les agents inscripteurs ont eu affaire et les solutions qui ont sauvé la mise.

1. Le « monstre vert »

Un agent immobilier a inventé cette expression pour décrire un « tapis vert chasseur horriblement coloré » dans le salon de son vendeur de maison. Cette maison avait déjà été inscrite une fois avec un autre agent sans aucune offre ; Lejeune était tout à fait sûr que ce tapis était le coupable.

« J’ai donc dit au vendeur de remplacer le tapis par quelque chose de neutre ». Le vendeur « a été surpris, mais réceptif. J’ai expliqué l’importance de la première impression, et il a compris après quelques minutes. »

Le remplacement de la moquette n’a coûté que 1 500 euros. « Nous avons eu quatre expositions en deux semaines, et c’était la vente de maison en rangée la plus rapide de l’année ». En fait, les acheteurs de la maison ont mentionné lors du règlement qu’ils aimaient particulièrement le salon.

La leçon à retenir : même de simples défauts cosmétiques, comme une vilaine nuance de moquette, peuvent faire fuir certains acheteurs de maison. Heureusement, le remplacement de la moquette est une solution facile à mettre en œuvre.

2. Trop d’animaux domestiques

L’agent immobilier se souvient avoir rencontré un propriétaire qui cherchait à vendre son bien locatif. Le problème ? La maison avait été louée à, comme le dit Parker, un couple de « passionnés d’animaux de compagnie ».

« Ils avaient une trentaine d’oiseaux, d’écureuils, de chiens, de chats, de lézards, de serpents et de dizaines de poissons blessés dans une maison de 910 métres carré ».

Les serpents étaient dans des cages et les poissons dans des bols, bien sûr, mais le reste des animaux se promenait en liberté.

La maison est un lieu de vie.

« Vous pouvez imaginer l’odeur de la maison, les taches sur les planchers et le nombre de mines terrestres « trésors cachés » qu’il y avait dans toute la maison ».

La moquette, les revêtements de sol, les sous-planchers, les murs et le bois exposé dans toute la maison étaient imprégnés d’une odeur nauséabonde.

Il a dit au vendeur de la maison que ses chances de vendre étaient minces, à moins qu’il ne s’agisse d’un démontage. Heureusement, le vendeur a accepté la nouvelle sans trop de drame.

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La leçon à retenir : nous aimons les amis à fourrure, mais cela ne signifie pas que les acheteurs potentiels veulent voir les animaux de compagnie (ou leurs traces) lorsqu’ils regardent une maison qu’ils envisagent d’acheter. (Voici des conseils sur la façon de vendre une maison avec des animaux de compagnie.).

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3. Voisins bruyants

Les propriétaires apprécient l’intimité, mais, hélas, ils ne l’obtiennent pas toujours.

Un courtier en a fait l’expérience de première main avec un client qui cherchait à vendre une maison de trois chambres à coucher élégamment remodelée. Malheureusement, la maison « se trouvait juste à côté d’un grand complexe d’appartements ».

« Lorsque vous étiez dans l’arrière-cour, vous aviez l’impression que les occupants du complexe d’appartements vous regardaient de haut ».

Poulos a accepté d’inscrire la maison, mais se souvient de quelques journées portes ouvertes gênantes. Au cours de l’une d’elles, un couple vivant dans l’immeuble d’habitation situé à l’arrière « se disputait et on pouvait les voir et les entendre depuis la cour arrière ». Lors d’une autre journée portes ouvertes, « l’un des voisins avait sa télévision allumée si fort que nous avons due diffuser notre propre musique dans la journée portes ouvertes pour essayer de la couvrir. »

La solution ? « Comme nous n’obtenions pas les offres souhaitées après les deux premières semaines, nous avons construit une clôture de 12 pieds, incorporé des parasols en toile, installé des lumières scintillantes et rendu l’espace extérieur beaucoup plus privé ».

Les coûts se sont élevés à 3 000 euros, mais il s’agissait d’une dépense modeste si l’on considère que « cette solution d’arrière-cour a finalement aidé à vendre la propriété. »

La leçon à retenir : personne n’aime les voisins bruyants, surtout ceux qui peuvent voir directement dans votre maison sans effort. Donc, si votre maison est située à côté d’un immeuble d’habitation ou d’une autre maison, vous voudrez prendre des mesures pour vous offrir un peu d’intimité.

4. Un réservoir de pétrole souterrain

« J’ai vendu une maison plus tôt cette année qu’un investisseur avait achetée par le biais d’une vente aux enchères de saisie », explique un courtier associé. Mais une inspection avant la vente a révélé des nouvelles fâcheuses.

« Il y avait un réservoir de pétrole enterré sur la propriété ». « Cela a été une surprise, car la maison était alimentée au gaz naturel. »

En tout, les tests, l’enlèvement et le remblayage du réservoir de pétrole ont coûté au vendeur environ 8 000 euros. La bonne nouvelle ? Une fois le réservoir à mazout enlevé, la maison s’est vendue en trois semaines.

La leçon à retenir : les réservoirs à mazout souterrains sont rares, mais si vous soupçonnez que votre propriété en possède un, vous voudrez faire tester le terrain par un inspecteur spécialisé dans la localisation et la mise hors service des réservoirs à mazout avant de mettre votre maison sur le marché.

5. La moisissure

Aucun mot ne frappe plus la peur dans le cœur des acheteurs et des vendeurs de maisons que la moisissure.

« C’est un mot de quatre lettres et a très certainement été le problème de la plus grande ampleur pour mes vendeurs de maison ».

Une expérience particulièrement mauvaise ressort : Avant d’inscrire une maison, Edlen a repéré des moisissures dans une zone relativement petite du garage, mais ce n’était qu’un début.

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» Les assainisseurs de moisissures ont découvert que la moisissure s’était introduite dans l’ossature des murs, ils ont donc dû ouvrir les murs derrière et à côté des zones primaires « . « Au moment où le travail a été fait, il a fallu deux mois complets et près de 60 000 euros. »

Heureusement, les vendeurs n’ont pas paniqué devant la facture – ni Edlen.

« D’une manière ou d’une autre, ils auraient dû faire face à la situation – et mieux vaut régler le problème dès le départ que de le laisser à plus tard », explique-t-il.

La leçon à retenir : la moisissure peut mettre en danger la santé d’un propriétaire, ce qui explique pourquoi c’est l’une des craintes les plus courantes chez les acheteurs de maison. Assurez-vous de vérifier la présence de moisissures dans votre maison et de régler tout problème avant de la mettre en vente.

Les freins moins visibles : énergie, conformité et accès

Au-delà de l’aspect esthétique et du voisinage, plusieurs éléments plus techniques ou administratifs peuvent bloquer une vente. Des performances énergétiques médiocres, une isolation défaillante ou des ponts thermiques entraînent des factures élevées et font souvent baisser l’attractivité d’un bien lors des visites. Réaliser un diagnostic de performance énergétique ou une thermographie préventive permet d’identifier les fuites de chaleur et les zones d’ombre. La rénovation énergétique ciblée (combles, menuiseries, système de chauffage) augmente la valeur perçue et rassure les acheteurs sur le coût d’usage futur. Penser aussi à la ventilation et à l’étanchéité à l’air : ce sont des facteurs déterminants pour le confort intérieur et la durabilité du bâti.

Par ailleurs, des problèmes liés à la conformité peuvent surgir à la signature : un assainissement non conforme, une installation électrique obsolète, ou des travaux réalisés sans permis de construire peuvent retarder la transaction. Les servitudes, la mitoyenneté, l’accessibilité au stationnement ou un accès difficile à la voirie publique sont autant d’obstacles administratifs ou logistiques à anticiper. Effectuer les diagnostics techniques réglementaires, solliciter une mise en conformité auprès des services d’urbanisme, et vérifier le cadastre et les servitudes évitent les mauvaises surprises. Pour une stratégie de mise en marché adaptée, un accompagnement spécialisé aide à prioriser les travaux et à monter les dossiers de régularisation. Si vous souhaitez un audit sur les points techniques et administratifs de votre bien, vous pouvez consulter Ag Immobilier pour évaluer les mesures à prendre et optimiser l’attractivité de votre propriété.

6. Stratégies complémentaires : marketing, financement et garanties

Au-delà des travaux et des diagnostics techniques, la réussite d’une vente repose souvent sur une démarche commerciale et financière cohérente. Soigner l’annonce avec des plans détaillés, des photographies haute résolution ou des visites guidées en 3D augmente significativement l’attractivité et le taux de contacts qualifiés. Parallèlement, proposer des garanties ou des pièces justifiant la pérennité du bien (rapport d’inspection structurelle, diagnostics plomb ou termites, attestation d’isolation) rassure l’acheteur sur le risque futur. Pensez aussi aux leviers financiers : un accompagnement pour un prêt relais ou une simulation de plan de financement peut transformer une visite intéressée en offre ferme, tout comme la mise en avant d’éventuelles aides ou certificats visant l’amélioration énergétique. Autres pistes moins visibles mais efficaces : l’analyse du marché local, la segmentation des acheteurs potentiels (familles, investisseurs, primo-accédants) et la définition d’une stratégie de pricing réaliste pour éviter une surcote qui décourage les visites.

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Enfin, n’oubliez pas l’impact du numérique et des garanties sur la perception : proposer des visites virtuelles, prêt relais et garantie décennale dans les informations disponibles ou faciliter l’accès aux dossiers administratifs en ligne réduit les frictions lors du parcours d’achat. Pour les propriétaires voulant prioriser les actions à réaliser, une expertise personnalisée (audit patrimonial, estimation objective, plan de valorisation) permet d’ordonner travaux, communication et dossier financier afin d’optimiser le délai et le prix de vente.

7. Valorisation commerciale et marketing digital

Outre les travaux physiques et les diagnostics, il existe des leviers de mise en marché souvent négligés mais très efficaces : la home staging pour créer une mise en scène neutre et accueillante, des prises de vue HDR et des captures par drone pour valoriser l’implantation et la luminosité, ainsi qu’une stratégie de contenu optimisée pour l’annonce. L’optimisation de l’annonce (titre accrocheur, description structurée, balises méta et géolocalisation précise) améliore la visibilité sur les moteurs de recherche et les portails immobiliers, tandis qu’une accroche orientée vers le bénéfice utilisateur transforme les visites en contacts qualifiés. Pensez aussi à l’expérience visiteur : signalétique digitale, parcours client fluide lors des visites, et mise en scène sensorielle (éclairage, parfum subtil) renforcent l’attachement émotionnel des acheteurs potentiels.

Enfin, testez et mesurez : mettez en place des tests A/B sur les visuels et les intitulés d’annonce, suivez le taux de conversion, la durée de consultation et la provenance des contacts via un tableau de bord simple, et adaptez vos actions (horaires d’open-house ciblés, ciblage par audience, retargeting léger). Ces actions marketing et analytiques permettent d’affiner la segmentation des acheteurs (primo-accédants versus investisseurs) et d’optimiser le calendrier de vente.

8. L’environnement immédiat et les atouts invisibles

Au-delà de la maison elle‑même, ce sont souvent les abords et les équipements du quartier qui influent sur une décision d’achat. Une mise en valeur de l’aménagement paysager (massifs soignés, haies pare‑vue, éclairage d’ambiance) permet d’améliorer la première impression et d’atténuer des gênes périphériques comme le bruit ; une étude acoustique ou un simple diagnostic du niveau sonore peuvent rassurer les acheteurs sensibles à l’ensoleillement et à la tranquillité. Pensez aussi aux enjeux de mobilité : la proximité des transports en commun, des pistes cyclables et des commerces de proximité améliore l’attractivité, tout comme l’installation d’une borne de recharge pour véhicules électriques ou la création d’un abri vélo sécurisé. La valorisation du parvis, la biodiversité locale et la qualité des espaces communs renforcent la perception de confort et de sécurité.

Sur le plan réglementaire et technique, certains éléments moins visibles méritent une attention particulière : vérifier le plan local d’urbanisme (PLU) pour connaître les possibilités d’extension, faire réaliser une étude géotechnique si le terrain est pentu ou près d’un cours d’eau, et consulter l’indice de risque inondation ou le plan de prévention des risques pour anticiper des contraintes. L’accessibilité peut aussi devenir un facteur décisif : une mise aux normes PMR simple ou une solution d’accès facilite la vente auprès d’un public plus large.

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