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8 raisons stupides pour lesquelles les gens ne peuvent pas acheter une maison

L’achat d’une maison – surtout si c’est la première – peut ressembler à une perte de poids dans le sens où les gens finissent par faire, eh bien, des choses assez stupides dans le processus. Mais alors que les personnes désespérées qui suivent un régime peuvent gaspiller de l’argent dans des pilules « magiques » pour perdre du poids ou dans des appareils d’exercice stupides (vous vous souvenez du poids secoué ?), les acheteurs de maison malavisés pourraient causer des dommages bien plus graves – comme miner leur capacité à acheter une maison tout court.

Ne soyez pas l’un d’entre eux ! Nous avons demandé à des agents immobiliers de faire la lumière sur certaines des raisons les plus stupides pour lesquelles les gens ne peuvent pas acheter une maison. La bonne nouvelle ? Ces gaffes sont facilement évitables. Lisez la suite et méfiez-vous.

Raison idiote n° 1 : attendre de trouver un financement

Votre première étape dans le processus d’achat de maison devrait être de rencontrer un prêteur crédit pour discuter de vos options de financement.

« Vous ne savez pas vraiment ce que vous pouvez vous permettre avant de rencontrer un prêteur ». En d’autres termes, ce n’est pas parce que vous pensez que vous pouvez acheter une maison d’un million d’euros que vous pouvez réellement obtenir un prêt pour acheter une maison aussi belle.

Raison idiote n° 2 : utiliser un prêteur crédit fly-by-night

Le secteur des prêts immobiliers est truffé d’escroqueries – y compris une foule de prêteurs faux ou peu fiables. Accorder sa confiance à un mauvais prêteur peut faire échouer une transaction. Cela explique pourquoi « les vendeurs rejettent parfois des offres à cause du prêteur de l’acheteur », explique l’agent immobilier. Pour vous assurer que votre financement est solide comme le roc, demandez à votre agent immobilier de vous recommander un prêteur au lieu de le googler, par exemple. Et lisez pour connaître les bases de votre prêt immobilier.

Raison idiote n° 3 : se faire pré-qualifier plutôt que pré-approuver

La pré-qualification et la pré-approbation peuvent sembler similaires, mais elles ne le sont pas. Essentiellement, n’importe qui peut se faire pré-qualifier pour un prêt, car cela implique seulement d’avoir une conversation avec un prêteur sur l’état de vos finances (aucun document n’est échangé). La préapprobation, quant à elle, implique que le prêteur rassemble tous les documents nécessaires (déclarations de revenus, relevés bancaires, fiches de paie, etc.), prépare le prêt et soumettre le dossier à un souscripteur pour examen. Si tout est conforme, le prêteur vous délivrera un engagement écrit de financement jusqu’à un certain montant de prêt, valable pour une durée maximale de 90 ou 120 jours.

Lorsque vous soumettez votre demande de prêt à un prêteur, celui-ci vous remet un certificat de prêt.

Lorsque vous soumettez une offre sur une maison, vous devrez inclure une lettre de pré-approbation de votre prêteur.

« Les vendeurs avertis n’envisageront même pas une offre si l’acheteur n’a pas une lettre de pré-approbation » d’un prêteur fiable.

Raison idiote n° 4 : comparer en dehors de votre fourchette de prix

« Cela semble évident, mais certains acheteurs de maison ont simplement du mal à respecter un budget ». Par conséquent, résistez à la tentation de comparer en ligne pour des maisons qui sont simplement en dehors de votre fourchette de prix (c’est-à-dire le montant pour lequel vous avez été pré-approuvé).

raison achat maison

Raison idiote n° 5 : faire des offres à la baisse dans un marché de vendeurs

Vous devez vous fier à votre agent immobilier pour déterminer si une maison qui vous intéresse a un prix d’inscription juste. (Votre agent le fera en effectuant une analyse comparative du marché, ce qui implique d’examiner les propriétés récemment vendues qui sont comparables à la maison qui est en vente). Si le prix de la maison est bon, il peut être judicieux d’offrir le plein prix. De plus, « si vous êtes dans un marché de vendeurs, faire une offre folle et basse peut énerver le vendeur » et tuer votre offre.

A lire :   10 questions essentielles à poser lors de l'achat d'une maison

Raison idiote n°6 : écrire une mauvaise lettre personnelle au vendeur

Si vous êtes en concurrence avec d’autres acheteurs, écrire une lettre personnelle au vendeur peut aider à renforcer votre offre. Mais un agent immobilier du sud de la Californie, dit que certains acheteurs de maison ont tendance à trop partager, auquel cas une lettre peut en fait nuire à votre offre.

« Tenez-vous-en au fait que vous aimez la maison et le quartier ». « N’entrez pas dans les détails personnels », comme le fait que vous ayez perdu sur d’autres maisons ou que vous souhaitiez remodeler la cuisine datée.

La lettre de l’acheteur doit être rédigée dans un langage simple et clair.

Raison idiote n° 7 : faire un gros achat alors qu’il est en séquestre

Certains acheteurs de maison font l’erreur d’ouvrir de nouveaux comptes de crédit alors qu’ils sont en train d’acheter une maison. Mais l’achat d’un article coûteux comme une voiture ou un bateau pendant l’achat d’une maison peut compromettre votre financement. Pourquoi ? Parce que le souscripteur de votre prêteur crédit va réévaluer vos finances et revérifier votre rapport de crédit peu de temps avant la clôture afin de déterminer que vous êtes toujours en mesure de vous qualifier pour le prêt.

« Même l’achat d’un réfrigérateur peut déséquilibrer votre crédit ou votre ratio dette/revenu ». Traduction : Ne faites pas de gros achats avant après la fermeture de la maison.

Raison idiote n° 8 : ne pas budgéter les frais de clôture

Si vous n’avez pas assez de liquidités pour couvrir les frais de clôture, vous n’arriverez pas au règlement ; et si c’est le cas, vous pourriez perdre votre dépôt d’arrhes. Ainsi, assurez-vous d’obtenir une estimation de votre prêteur crédit de ce que seront vos frais de clôture avant de faire une offre sur une propriété (actuellement, cela est légalement requis – assurez-vous de le lire).

Les frais de clôture varient considérablement selon les endroits, mais ils représentent généralement 2 % à 7 % du prix d’achat de la maison. Ainsi, sur une maison de 250 000 euros, vos frais de clôture pourraient s’élever de 5 000 euros à 17 500 euros. Les acheteurs et les vendeurs participent généralement aux frais de clôture, mais les acheteurs se taillent la part du lion (3 % à 4 % du prix de la maison) par rapport aux vendeurs (1 % à 3 %), vous devez donc vous assurer d’avoir suffisamment de liquidités pour payer votre part.

Conseil complémentaire : vérifier les risques juridiques et techniques

Avant de signer quoi que ce soit, prenez le temps d’exiger une revue complète des aspects juridiques et techniques du bien : consultez le notaire pour vérifier l’acte de propriété, les servitudes éventuelles et la conformité du bien au droit de l’urbanisme (permis de construire, certificats d’urbanisme). Demandez une évaluation immobilière indépendante pour confirmer que le prix correspond à l’état du marché, et programmez une inspection technique afin de détecter des vices cachés (état parasitaire, présence d’humidité, problèmes de structure). Pensez aussi aux obligations liées à la copropriété : réclamez le règlement de copropriété, les procès-verbaux des assemblées récentes et l’historique des charges pour anticiper les travaux à venir. Sur le plan fiscal et financier, vérifiez la taxe foncière, les modalités d’assurance prêt et l’impact d’une éventuelle garantie décennale si des travaux récents ont été réalisés.

Ces vérifications permettent d’éviter des surprises coûteuses et d’affiner votre simulation de trésorerie avant la clôture : intégrez les frais d’agence, les coûts d’entretien, les travaux prévisibles et une marge pour imprévus afin de sécuriser votre capacité d’emprunt. Si vous manquez d’expertise, faites appel à des spécialistes (expert technique, géomètre, ou conseiller juridique) pour un audit rapide. Pour trouver des ressources locales et des conseils professionnels adaptés au marché belge, vous pouvez consulter Immosphere. En anticipant ces risques juridiques et techniques, vous transformez une offre potentiellement risquée en un investissement maîtrisé et durable.

Vérifications complémentaires à ne pas négliger

En complément des contrôles juridiques et techniques déjà évoqués, pensez à intégrer une véritable due diligence opérationnelle avant de vous engager : exiger les diagnostics énergétiques (DPE et audits thermiques), vérifier l’état du réseau électrique et de la plomberie, s’informer sur l’assainissement (collectif ou individuel) et la présence éventuelle d’amiante ou de termites qui peuvent entraîner des travaux lourds. Ne négligez pas le bornage du terrain et le statut du zonage, qui peuvent limiter les possibilités d’extension ou de transformation. Ces expertises permettent d’anticiper la nature et l’ampleur des mises en conformité, ainsi que les délais nécessaires pour obtenir les autorisations administratives.

Parallèlement, évaluez l’impact financier des obligations à venir : calculez la rentabilité locative potentielle et le cash-flow en intégrant les coûts d’exploitation, les travaux programmés et les primes ou subventions possibles pour la rénovation énergétique. Comparez différents scénarios d’amortissement et prévoyez une marge pour les imprévus afin d’ajuster votre offre et sécuriser votre financement. En ajoutant ces vérifications techniques, fiscales et économiques à votre checklist, vous diminuez fortement le risque de mauvaises surprises et transformez un achat émotionnel en décision rationnelle et maîtrisée.

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Anticiper l’accessibilité, la conformité et les coûts récurrents

Au-delà des contrôles ponctuels, pensez systématiquement aux implications opérationnelles et aux contraintes administratives qui vont rythmer la vie du bien sur le long terme. Vérifiez le plan cadastral et les règles de mitoyenneté pour connaître précisément vos marges d’intervention et les obligations éventuelles envers les voisins ; renseignez-vous aussi sur la sécurité incendie et l’accessibilité pour personnes à mobilité réduite (accessibilité PMR), qui peuvent imposer des travaux ou des mises aux normes. N’oubliez pas la connectivité : la qualité de la connexion fibre ou des réseaux de communication influence la valeur locative et l’attrait pour des acheteurs futurs.

Sur le plan financier, intégrez dans vos prévisions des lignes récurrentes souvent sous-estimées : assurance habitation, taxe d’enlèvement des ordures, frais de chauffage collectif, et surtout les provisions pour travaux ou le fonds de réserve s’il s’agit d’une copropriété. Calculez un fonds de roulement minimal pour absorber les imprévus (chaudière, toiture, réfection des revêtements) afin de ne pas affecter votre trésorerie ou votre capacité d’emprunt. En intégrant ces éléments techniques, réglementaires et budgétaires à votre check‑list, vous transformerez une acquisition guidée par l’émotion en un investissement solide et maîtrisé, avec une vision claire des obligations et des flux de trésorerie futurs.

Anticiper les risques environnementaux et sécuriser le plan de financement

Au‑delà des contrôles classiques, il est indispensable d’intégrer une analyse approfondie des aléas naturels et géotechniques qui peuvent alourdir sensiblement un projet : consultez les cartes communales de risques (inondation, mouvements de terrain) et, si le contexte le justifie, commandez une étude géotechnique pour mesurer la portance du sol, la perméabilité et la susceptibilité au retrait‑gonflement des argiles. La présence de radon, des contraintes topographiques ou un réseau d’assainissement précaire entraînent des travaux de fondation, de drainage ou de mise aux normes qui impactent le calendrier et le coût total. Pensez aussi à la qualité des accès, à la desserte en transports doux et à la proximité des services de santé et d’éducation : ces facteurs influencent la valorisation future et la demande locative.

Sur le volet financier, consolidez un plan de financement réaliste en testant plusieurs scénarios de taux d’intérêt (fixe vs variable), de durée d’amortissement et d’option de prêt relais si vous vendez un bien existant. Calculez précisément la capacité d’endettement en intégrant un calendrier des travaux, les frais de mitigation environnementale et une marge pour aléas. Si l’objectif est locatif, anticipez la gestion locative (vacance locative, frais de gestion, fiscalité) pour estimer la rentabilité nette. En articulant analyse des risques, planification technique et scénarios financiers, vous protégez votre acquisition contre les mauvaises surprises et optimisez la pérennité de votre investissement.

Complément stratégique : sécuriser fiscalement et contractuellement votre acquisition

Au-delà des contrôles techniques et environnementaux, pensez à prévoir une stratégie fiscale et contractuelle qui réduira les risques post‑achat. Anticipez l’impact d’une plus-value immobilière en cas de revente, comparez les avantages du régime réel vs. le micro‑foncier si le bien est destiné à la location, et intégrez des simulations d’amortissement et de trésorerie pour mesurer la rentabilité nette. Sur le plan contractuel, faites systématiquement inscrire une clause suspensive de financement et, le cas échéant, une clause relative à l’obtention d’autorisations administratives dans l’offre d’achat : ces mécanismes protègent l’acquéreur en annulant la transaction sans pénalité si les conditions ne sont pas respectées. Prévoyez aussi une assurance protection juridique pour couvrir d’éventuels litiges liés au titre, aux voisins ou à l’exécution de travaux.

Enfin, sécurisez votre dossier avec des garanties adaptées : étudiez la nécessité d’une garantie hypothécaire ou d’une caution solidaire selon la nature du prêt, et demandez au prêteur la liste exhaustive des conditions suspensives et des documents à fournir jusqu’à la signature. En intégrant ces éléments à votre démarche, vous limitez les risques financiers et juridiques et transformez une acquisition émotionnelle en placement réfléchi et pérenne.

Anticiper les contraintes administratives et optimiser le montage

Au-delà des diagnostics classiques, vérifiez des éléments souvent négligés qui peuvent bloquer un projet ou alourdir le budget : exigez la constitution complète du dossier de diagnostics techniques (DDT) incluant le diagnostic plomb si le bien est ancien, et demandez une étude acoustique en cas de proximité daxes routiers ou dactivités bruyantes. Contrôlez aussi la présence d’un droit de préemption urbain (DPU) ou les contraintes imposées par le plan local d’urbanisme (PLU), qui limitent parfois les possibilités d’extension ou de transformation. N’oubliez pas d’intégrer les frais de notaire et les coûts administratifs spécifiques (rétrocession, taxes locales) dans vos simulations avant de signer l’offre, car ils pèsent directement sur la trésorerie disponible pour les travaux ou l’aménagement.

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Sur le plan financier et contractuel, pensez à sécuriser le montage par des mécanismes de flexibilité : anticipez le taux d’usure en vigueur et testez plusieurs hypothèses de plan d’amortissement pour mesurer l’impact des variations de taux sur vos mensualités. Négociez des clauses permettant la modulation des échéances ou une clause de réexamen en cas de travaux imprévus, et renseignez-vous sur la pertinence d’une garantie loyers impayés (GLI) si vous destinez le bien à la location. Enfin, consolidez vos projections de trésorerie avec différents scénarios (travaux lourds, vacance locative, hausse des charges) pour décider du niveau de fonds de sécurité à constituer.

Anticiper la sortie et la gestion patrimoniale sur le long terme

Au-delà de l’achat et des vérifications initiales, il est crucial de définir dès l’acquisition une stratégie de sortie et un cadre de gestion durable du bien. Pensez à évaluer la valorisation patrimoniale attendue selon plusieurs scénarios (revente rapide, détention longue, transmission familiale) et à confronter ces hypothèses à des benchmarks locaux de marché. Intégrez dans vos prévisions la possibilité de renégociation de crédit en cas de baisse des taux, ainsi que des mécanismes d’indexation des loyers ou de révision des charges pour préserver le flux de trésorerie opérationnel. Anticiper ces éléments vous permettra d’ajuster la durée d’amortissement et la constitution d’un fonds de remplacement pour les postes coûteux (chauffage, toiture, systèmes techniques).

Par ailleurs, formalisez des dispositifs opérationnels qui sécurisent la valeur du bien : souscrivez des contrats adaptés (contrat d’entretien périodique, contrat de performance énergétique, assurance multirisque) et prévoyez une provision pour remplacement des équipements afin d’éviter des ponctions soudaines sur la trésorerie. Pensez aussi à documenter un audit périodique (juridique, technique et fiscal) pour suivre l’évolution réglementaire et optimiser le régime fiscal en fonction de l’usage (occupation personnelle vs location). En sécurisant la sortie et en professionnalisant la gestion, vous transformez un actif immobilier en un composant maîtrisé et résilient de votre patrimoine.

Évaluer la durabilité du bien et du quartier

Au‑delà des diagnostics classiques, intégrez une lecture plus large axée sur la durabilité et la dynamique urbaine. Analysez la présence d’infrastructures vertes (trames végétales, noues, parcs), la qualité des espaces publics et la présence d’un tissu commercial et de services qui garantissent la mixité fonctionnelle du quartier — autant d’éléments qui influent sur l’attractivité et la valorisation à long terme. Vérifiez aussi l’exposition au phénomène d’îlot de chaleur urbain et la capacité de gestion des eaux pluviales, ainsi que l’existence d’initiatives locales de mobilité douce (réseaux cyclables, bornes de recharge partagées) qui favorisent la résilience opérationnelle du bien. Ces données vous aideront à anticiper les coûts indirects (rafraîchissement, aménagements extérieurs) et la demande locative future.

Complétez cette approche par un examen de la performance intrinsèque du bâtiment : évaluez l’empreinte carbone liée aux matériaux et la possibilité de recourir à des matériaux biosourcés ou issus du réemploi. Demandez, si pertinent, une analyse du cycle de vie (ACV) ou des indicateurs simplifiés qui chiffrent le coût global (achat + exploitation + déconstruction). Pensez à la facilité d’adaptation technico‑fonctionnelle (capacité d’intégrer des systèmes de ventilation performants, panneaux solaires, ou solutions de stockage d’énergie) et à la disponibilité d’un plan d’entretien permettant la maintenance prédictive plutôt que des réparations urgentes. En intégrant ces critères écologiques et techniques à votre check‑list, vous réduirez le risque d’obsolescence, optimiserez le coût total de possession et renforcerez la valeur patrimoniale du bien sur le long terme.

Structurer l’acquisition : penser au montage patrimonial

Au-delà des vérifications techniques et des simulations de trésorerie, il est judicieux d’anticiper la dimension patrimoniale de l’opération afin de protéger les héritiers, optimiser la transmission et réduire les risques en cas de séparation ou de décès. Plusieurs leviers juridiques permettent de sécuriser l’achat sans alourdir immédiatement la fiscalité : le démembrement de propriété (répartition entre usufruit et nue-propriété) offre une solution souple pour transmettre progressivement un bien tout en conservant des droits d’usage ; le recours à un pacte d’indivision ou à une clause d’agrément dans l’acte peut prévenir les blocages entre cohéritiers ou coacquéreurs ; et l’adaptation du régime matrimonial ou la mise en place d’une donation avec réserve d’usufruit permet de calibrer la protection du conjoint. Ces mécanismes influent sur la valeur taxable, la charge de l’impôt sur la plus‑value éventuelle et la liquidité du dossier en cas de revente ou de succession.

Avant de formaliser l’offre, demandez une simulation consolidée qui intègre ces options patrimoniales : comparatif fiscal (impact immédiat et à long terme), scénarios de transmission et modalités de sortie. Faites inscrire, si pertinent, des clauses spécifiques dans l’acte pour encadrer la gestion courante (répartition des charges, droit de préemption interne) et prévoyez une clause de sortie en cas de mésentente.

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